À l’Ouest rien de nouveau est un roman d’Erich Maria Remarque paru en 1929[]. Ce livre est un des plus célèbres œuvres de la littérature allemande. Traduit en plusieurs langues, le roman a tout de même été censuré dans son propre pays, l’Allemagne, pendant le régime nazi. Mais à présent, il fait du patrimoine de la littérature allemande et mondiale au même titre que les manuscrits qui sont les témoins de notre temps.
L’auteur de À l’Ouest rien de nouveau
Erich Maria Remarque, né Erich Paul Remark[], le 22 juin 1898 à Osnabrück, en Allemagne, et mort le 25 septembre 1970 à Locarno en Suisse, est un écrivain allemand, naturalisé américain en 1947 après avoir perdu sa nationalité allemande en juillet 1938. Son histoire est liée à celle de son pays notamment pendant le régime nazi. Prétendu juif dans un premier temps, on a fait croire que son vrai nom est Kramer (anagramme de Remark). En 1933, après quelques démêlés judiciaires en 1932, Remarque quitte l’Allemagne pour la Suisse. Puis rejoint les États-Unis où son génie est reconnu comme il se doit. A la fin de sa vie, il retourne en Europe, libérée par les Alliés, et sera enterré en Suisse à sa mort.
Résumé
Paul Bäumer est un jeune allemand de 19 ans. Après avoir été soumis à un lavage de cerveau sur le patriotisme tous ses camarades de classe et lui-même entrent dans l’armée allemande de leur plein gré[]. La cruauté de la vie au front font découvrir à Paul et à ses amis que leurs idéaux patriotiques se résument à des stéréotypes inadaptés à la réalité. Face à ce constat, Paul se sent trahi par ses mentors et raconte les épouvantes de la guerre. Dans l’impératif de mûrir soudainement à 19 ans, Paul remet en cause les préceptes moraux qu’on lui a enseignés et se demande comment, lui qui n’a connu que la guerre, va pouvoir mener une existence normale quand le carnage sera fini.
Les thèmes abordés dans À l’Ouest rien de nouveau
Symbole du pacifisme allemand, en mars 1928, le livre se voit refuser une première publication. Cependant, Ullstein accepte de le publier en 1929. Dans ce roman, la souffrance physique est décrite dans sa brutalité toute entière, les corps sont dénudés et découpés, la blessure est considérée comme un handicap salvateur pour éviter le front. Erich Maria Remarque traite également des différences de point de vue entre ceux qui vont à la guerre et ceux qui restent dans le pays. Cet antagonisme d’opinion crée une solitude chez les soldats qui sont obligés de serrer les coudes car ils pourront compter que sur eux-mêmes et les autres soldats.
Les guerres ont bien inspiré beaucoup de livre et le roman d’Erich Maria Remarque confirme ce constat. Prônant le pacifisme dans un monde où tout était prétexte à faire la guerre, l’œuvre de Remarque remet en cause le patriotisme prêché dans son pays. Ce manuscrit suscite le débat sur la vraie signification de la guerre et ses raisons. À l’Ouest rien de nouveau restera donc comme le livre anti-guerre par excellence.
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