Les chants de Maldoror est écrit par Isidore Ducasse, un ouvrage poétique sous signature de « Comte de Lautréamont » divisé en six parties appelées « chants ». Le livre raconte Maldoror, le personnage riche de mystère et surhumain qui défie Dieu et effectue des atrocités pour le ridiculiser et lui montrer son vrai visage. Les chants peuvent être divisés en 7 circonstances permettant de découvrir la vraie philosophie d’un archange.
Maldoror, la conversion au sadisme
Maldoror se met à embrasser le Mal en exauçant de multiples actes diaboliques tels que son pacte avec la fille des ténèbres, l’extinction de la lumière de Dieu sous forme de ver éclatant. Une conversion qui met point à sa virtuosité et ouvre son cœur au milieu des enfers.
La protestation de la beauté divine
Doté d’une exceptionnelle clairvoyance, Maldoror a vu un Dieu infâme qui fait de la chair humaine sa meilleure recette. Par cette vision, il pense que ce Dieu n’a pas créé l’homme pour vivre heureux, les hommes ont par contre un destin cruel et inacceptable. C’est ainsi qu’il décide ne plus exalter ce maudit Dieu.
La conversion en homme de mal
Envahie par cette haine envers le Dieu Créateur, Maldoror a décidé de se tendre vers le sadisme, pour enfin se débarrasser de sa nature humaine. Des caractères animaliers tirent ainsi naissance suite à des métamorphoses corporelles qu’il a subies. Il devient un meurtrier dont ses principales cibles sont les jeunes adolescents. Parce qu’à un tel âge, ces derniers ne semblent pas encore à des vrais hommes méprisants et maléfiques.
La situation périlleuse
Les Chants sont obsédés par une mort et donnent par la suite des images funestes qui parviennent même à le précipiter et à le mettre dans l’oubli total. Une sensation froide et une allure pâle. Le texte comprend à des structures compliquées, ce qui semble à une multitude de barrages chaque fois qu’il veut dire une chose. Aussi terrifiant que morbide.
Les tournures labyrinthiques
Des phrases obsédantes auxquelles s’ajoute le spiral comme le décrit la strophe de Falmer au Chant IV. Le texte ralentit puis se rythme comme de la syncope, le lecteur est influencé par l’allure et les formes labyrinthiques des phrases, l’idée que Ducasse se fait pour rendre le lecteur en un tel engourdissement.
Maldoror, Isidore Ducasse, Lautréamont dans une sauce incognito
Au fil du récit, on aperçoit la coexistence de plusieurs émetteurs : Maldoror le héros, le narrateur et l’auteur. Pourtant, ce dernier a indiqué que c’est exactement le but de cette œuvre : faire vivre le lecteur dans un tourbillon. C’est pourquoi que l’ensemble Ducasse-Lautréamont-Maldoror fait apparition dans tous les contextes de l’art poétique.
Les chants horrifiants de Maldoror
Pour expliquer chaque chant, ce ne sont pas les méthodes qui manquent. Ainsi, on peut profiter de vivre les strophes de Ducasse ou d’avertir les lecteurs sur les passages effrayants. Avec les styles mythiques et fictifs ainsi que les scénarios extra émouvants et horrifiants, faisant preuve de gothisme et d’obscure haleine, les Chants deviennent un outil tout simplement hors d’humain.
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